Dans beaucoup d’entreprises, les écarts de salaire ne viennent pas seulement des grilles ou des conventions, mais aussi de la manière dont les collaborateurs·trices abordent la question de la rémunération.
Certaines personnes osent négocier dès l’embauche ou demander régulièrement une augmentation. D’autres, par caractère, par crainte du refus ou par manque d’assurance, n’osent pas. Les études montrent que ce phénomène touche davantage les femmes, mais il concerne aussi de nombreux hommes.
Le résultat : deux personnes avec la même compétence, la même performance et la même ancienneté peuvent finir avec des salaires très différents… simplement parce que l’une a demandé et pas l’autre. Et attention : ce n’est pas parce qu’une personne n’ose pas demander qu’elle ne percevra pas l’inégalité et le manque de reconnaissance.
C’est pourquoi il est essentiel que les employeurs et les RH prennent leur rôle au sérieux :
- mettre en place des politiques salariales transparentes,
- réviser régulièrement les écarts,
- ajuster même sans demande explicite.
- faire appel à des professionnels pour accompagner cette démarche -> www.rhit.ch
Car le silence d’un collaborateur ne doit jamais devenir une excuse pour creuser des inégalités.
Chez RHIT, nous ne faisons pas que le calcul des salaires : nous accompagnons aussi les employeurs et les collaborateurs pour prendre les bonnes décisions et instaurer une culture salariale plus juste et durable.